Des trois églises, seule l’église Saint Pierre-es-Liens à Ricey-Bas se visite. Et elle vaut plus qu’un coup d’œil pressé.

On y découvre entre autres deux vitraux du XVIe siècle, l’un nommé la Création, l’autre la Légende de l’hostie miraculeuse, ainsi que retable flamand en bois doré daté de 1520.

Cette église, dédiée à Saint-Pierre -és-Liens, en rappel de sa condamnation dans les prisons romaines, date du début du 16ème siècle, soit à la fin de la guerre de cent ans qui opposa le roi de France au duc de Bourgogne allié aux anglais.

Elle se compose de 4 parties. La plus ancienne le chœur, puis la nef construite un siècle plus tard dans une architecture différente.La façade Renaissance est de restauration récente. Enfin, plusieurs chapelles ont été édifiées ultérieurement entre les contreforts.

A l’intérieur, les vitraux du chœur sont d’origine. L’autel primitif ayant disparu, a été remplacé, en 1745, par l’autel actuel en bois doré. Les bancs et la chaire sont de 1774. Plusieurs tableaux et statues se trouvent dans les chapelles latérales. Parmi ces œuvres, les plus remarquables sont les deux retables de l’école d’Anvers datés de 1520.

La majorité des offices religieux s’y déroulent.