16 Rue de Bise, 10340 Riceys (Les)
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  • Construit au 18ème siècle « l’Hôtel de la Rue de Bise », future Maison de Retraite et aujourd’hui « Résidence Allée des Platanes », était une dépendance du Château des Riceys. La construction du Château remonte au 11ème siècle par ROBERT 1er, Seigneur des Riceys. Forteresse féodale, le château subit des modifications en 1424 par le Chancelier de Bourgogne Nicolas ROLIN puis par Marie d’AMBOISE à la fin du 15ème siècle.
  • A la fin de la révolution, le magistrat au parlement de Paris, M. DEPOMEREU décède, selon la légende, d’un empoisonnement avec sa femme.
    La division en 2 parties
    Leur fils héritier, vend la propriété à deux frères, messieurs HOUET. Ils divisent la propriété en deux : l’un s’octroie le château et la moitié du parc ; le second, l’Hôtel de la rue de Bise avec l’autre moitié du parc.
    Les héritiers de l’Hôtel de la rue de bise se succèdent sur trois générations dont une fille héritière qui se marie avec le Baron Charles DE TAISNE passionné de chasse à courre.
    L’Hôtel est ornementé d’une architecture de scènes de chasse. On suppose qu’elle date de cette époque. Le château et l’autre moitié du parc furent rachetés en viager par le descendant de Charles.
  • Troisième descendant et héritier, le Baron Stanislas DE TAINES et la Baronne décident en 1928 de s’installer au château (après le décès de M. Maurice DE ZEDDE descendant de M. HOUET) et faire de l’Hôtel de la
    Rue de Bise un lieu de rayonnement spirituel pour la région déchristianisée.
  • En 1930 l’Evêque de TROYES leur signal la naissance d’un nouvel ordre religieux : les sœurs Dominicaines Missionnaires des Campagnes.
    Cette communauté a pour origine un petit groupe laïc qui s’est rassemblé dès 1907 sous le nom « des filles de la foi » devant le désarroi de nombreuses familles catholiques troublées par la dispersion des ordres religieux à partir de 1905.
    Installation des sœurs Dominicaines
    M. le Baron DE TAINES fait don de l’Hôtel de la rue de Bise à la congrégation qui en devient la Maison Mère. Quatre vingt sœurs ont apporté leur aide à de très nombreuses familles, participant à leur côté aux travaux des champs et des vignes. Elles accueillaient des colonies de vacances et avaient un rôle d’assistante sociale.
    D’autres Dominicaines avaient la responsabilité d’un « Hospice de vieillard » à Riceys Haute Rive. Pendant que cet hospice prenait de l’essor et ne correspondait plus aux normes, l’hôtel rue de Bise se désertait.
  • En 1970, les Sœurs Dominicaines de la rue de Bise sont amenées à quitter leur maison. Elles restituent l’Hôtel à la famille DE TAISNE (suivant la clause qui avait été faite en 1928 lors de la donation). La famille DE TAINES en fait à nouveau don à l’Hospice qui est alors transféré rue de Bise et deviendra progressivement la Maison de retraite.
  • En 1977, la Mairie délègue un directeur économe pour gérer l’administration de la Maison de retraite. Les sœurs poursuivent leur dévouement en s’occupant de tâches de la vie quotidienne : soins, repas, ménage, fêtes,…
    Au fil des années la Maison de retraite subit des modifications de fonctionnement, de personnel, pour répondre aux normes.
  • En 1984 les dernières sœurs au nombre de trois occupent le dernier étage, gardent une certaine autonomie et participent encore à quelques tâches.
    La Maison de retraite signe sa première convention tripartite en 2002 et bénéficie du statut EHPAD (Etablissement Hébergeant de Personnes Agées Dépendantes).
  • Le dernier témoin de cette époque, Sœur jeanne s’est éteinte le 14 Mai 2007.
  • En 2011, la Maison de retraite est baptisée la Résidence « Allée des platanes » en référence à l’exceptionnelle longueur d’allée du Château bordées de platanes.

Jadis et aujourd'hui ...

DU 5/10 AU 11/10/2020 : SEMAINE BLEUE

Cette semaine dédiée aux personnes âgées avait pour thème

« Ensemble, bien dans son âge ».

Les résidents ont donc  découvert,  pour  la  plupart, les Mandalas (représentations  dans  des  cercles). Cette animation invitait les  participants  à  colorier ces dessins non infantilisants, favorisant la relaxation et la concentration.   Ces   derniers   ont été rassemblés pour constituer un tableau.

DU 12/10 AU 18/10/2020 /  SEMAINE DU GOUT

Plusieurs ateliers  culinaires  ont  été  programmés pour les résidents. Ils  ont  réalisé  des recettes inédites comme des pâtes de fruits ou plus connues, comme des crêpes.

Les  dégustations  ont  été   des  moments  festifs  et de partage entre les résidents et le personnel.

La cuisine permet de retrouver des gestes familiers  mais  aussi  d’exprimer  des  souvenirs,  de stimuler la mémoire et les sens.

Le cuisinier de la structure avait élaboré sur la semaine,    deux    repas    composés    d’ingrédients originaux.